11 septembre 2001, 8h46, New York, les tours jumelles du World Trade Center s’écroulent en direct à la télévision, percutées par deux avions de ligne détournés par des kamikazes sympathisants d’Al-Qaida. Onde de choc.
Puis, il y eut dans ce sillage (en vrac) : Bush en Afghanistan, la psychose de l’anthrax, l’invasion de l’Irak, qui a le malheur de se situer sur l’Axe du Mal, l’électrochoc en France avec la présence au second tour de Jean-Marie Le Pen, la marée noire du Prestige et, quelques années plus tard, celle dans le golfe du Mexique, la capture de Saddam Hussein, les attentats dans le métro de Madrid, ceux de Londres l’année suivante, la réélection de Bush; le plus important tsunami de l’Histoire en Asie, la mort de Jean-Paul II et l’élection de Benoît XVI, les caricatures de Mahomet, les arrivées de Sarkozy et Obama, la crise financière, les frasques sexuelles de Berlusconi, le tremblement de terre en Haïti, celui au Japon, les révolutions arabes, la mort de Ben Laden...
Sans oublier la propagation d’Internet et du portable, l’émergence de Facebook et Twitter qui font de nous des êtres en perpétuel contact avec le monde entier.
Face à tout cela, rien de tel que le cynisme mordant de Nicolas Vadot et sa vision décalée de cette décennie chaotique et incertaine, qui a vu le monde passer du 20e au 21e siècle.